La liberté d'expression et la liberté de la presse sont garanties et reconnues par la constitution du pays. Cependant, elles restent ignorées dans la pratique. L'autocensure dans les médias imprimés et électroniques est omniprésente tandis que la couverture de l’actualité étrangère n'existe pratiquement pas. Bien plus, les partis d'opposition se voient généralement refuser l'accès aux médias d'Etat. Dans son rapport 2017 sur la liberté de la presse, Freedom House classe le pays comme non libre. D'autre part, la Guinée équatoriale apparaît à la 171e place dans le classement mondial de la liberté de la presse 2017 de Reporter sans frontières qui estime que l'Etat contrôle totalement les médias.
La presse écrite n'est composée que de quelques journaux publiés irrégulièrement et indisponibles dans les zones rurales. Le pays ne compte que peu d'infrastructures pour l'existence d'une presse indépendante. Seul l'Etat, par le biais du ministère de l'information, dispose de moyens d'impression importants, ce qui permet la censure en prépublication du gouvernement. Comme dans de nombreux pays du continent, la radio est le média le plus influent. Toutes les stations de radio et les chaînes de télévision nationales appartiennent au gouvernement ou aux membres de la famille du président. Internet est devenu le principal moyen d'expression de l'opposition, en particulier de la communauté en exil.